[Le produit] :
La noix d’Amazonie, idéale en apéritif et pour les gateaux (aussi appelée noix du Brésil) pousse dans la région du même nom, sur un arbre, le bertholletia excelsa, qui atteint voire dépasse les 50 mètres de hauteur. La récolte moyenne par arbre varie entre 60 et 70 kg de noix par an. Leurs coquilles sont ouvertes à la machette ou à la hache. Les noix sont ensuite séchées et emmenées par transport fluvial. Les noix d’Amazonie ne sont qu’un élément d’un écosystème complexe et vulnérable. Une seule sorte d’abeille est apte à la pollinisation; or elle ne peut survivre que dans la forêt tropicale.
[Les producteurs] :
Riberalta, dans la région frontalière avec le Brésil, est la région principale de culture de la noix d’Amazonie. Jusqu’en 1975, le caoutchouc faisait vivre cette région et enrichissait les commerçants brésiliens qui détenaient le quasi monopole de la vente. Mais quand le prix du caoutchouc a connu sa forte chute sur le marché mondial, les récolteurs de caoutchouc ont été licenciés massivement. Beaucoup d’entre eux recherchèrent alors un nouvel avenir dans la culture des noix d’Amazonie. Mais les intermédiaires exploitèrent vite les ramasseurs de noix, ce qui les amena à mettre le gouvernement bolivien sous pression afin d’obtenir la création d’un fonds de soutien. Certains en profitèrent pour se regrouper en coopérative.
Dès sa création, la “Cooperativa Campesino” reçut l’aide de EMEIR, une ONG qui soutenait les organisations paysannes qui oeuvraient pour le maintien de la population sur place. En effet, la survie des familles paysannes y est en grande partie dépendante des revenus qu’elles tirent de la forêt, tels que les noix et les fèves de café. La coopérative leur offre une chance de subsister sans exploiter à outrance la forêt ni devoir émigrer vers la ville ou dans les régions où la coca est cultivée. Elle compte 132 membres qui font vivre près de 800 personnes.
La coopérative n’est pas seulement attentive à la commercialisation de la noix d’Amazonie. Elle a par exemple ouvert des magasins communautaires dans lesquels sont vendus les produits de base à un prix plus intéressant qu’ailleurs. Elle assure les contacts et collabore avec d’autres coopératives, comme par exemple El Ceibo, producteur de cacao. CAIC encourage les familles à diversifier les cultures (riz, haricots blancs, café…) et dispense des formations dans ce sens.
Depuis la chute brutale du prix de la noix d’Amazonie sur le marché mondial et la concurrence des grandes entreprises, la coopérative connaît d’importantes difficultés. C’est ainsi qu’elle ne travaille que pour un tiers de ses possibilités. Comme il représente un tiers des débouchés de la coopérative, le réseau de commerce équitable peut jouer un rôle déterminant dans son développement.
Ingrédient : 100% Noix d'Amazonie
Sachet de 100 grs net
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